dimanche 24 septembre 2017

Conclusion, considérations diverses, v2

Page semblable à celle qui concluait la première randonnée de Juin 2016. Pas beaucoup de changements.

Le trajet


Il y a assez peu de choix de ferry, Ancône - Igoumenitsa. 15 heures de ferry. Aller, départ vers 14h, arrivée à Igoumenitsa vers 7h, ce qui permet d'être sur l'eau en début d'après midi à Dessimi (et non de nisi)  (Leucade). Mais il faut auparavant rouler pendant 10 heures depuis Montpellier. Les courageux le feront d'une seul traite, départ vers minuit. Nous avons segmentéen retenant un hôtel à Rimini vers 20h. 40 € pour 4, excellent choix.

En ce mois de Septembre 2017, plus d'embouteillages à Ancone. Et Euromer (agence de Montpellier, parfaite) nous a choisi plutôt Anek Lines que Minoan (pas très propre et souvent en retard).

Arrivée au petit matin à Igoumenitsa, 2 heures de route et le camping "Desimi beach". Le propriétaire est extrêmement sympathique. On peut garer la voiture dans un coin du camping pour 15 jours, on lui laisse les clés. Repas puis chargement des kayaks, et c'est parti.





Pour ceux que ça intéresse, Enrique, un français organisateur de tours en kayak, est basé dans ce camping. Le site est ici.  Enrique peut parfaitement vous organiser un tour dans les îles. Vous arrivez les mains dans les poches, kayak en PE, neufs (changés tous les ans). Si vous arrivez à le convaincre de votre niveau en kayak, il peut aussi louer des kayaks pour la durée de votre rando. Ceci évite le transport depuis la France. Enfin si vous êtes en carafe lors de votre rando, il peut apporter logistique et soutien.

Ci-dessous les cartes complètes cliquables, trajets, bivouacs, courses, arrêts pique-niques, arrêts techniques, ...





Quelques considérations

Les courses

Aucune difficulté pour faire le plein de fruits, légumes, eau. Pour l'eau, soit on achète de grandes bouteilles de 5l pour remplir les différents récipients (vaches à eau de 10l, posées dans le cockpit derrière les cale-pieds), soit on se pose dans un port et on recherche sur les quais les bornes de distribution d'eau pour les bateaux , par exemple à Fiskardo (mais ce n'est pas partout possible), ou bien on pirate l'arrosage automatique des plantes (conseil du bar, et utilisé par les bateaux à Sami).

Les bivouacs

On peut planter sa tente n'importe où, au moins en Septembre! IL est de bon ton de demander aux commerçants locaux (restaus, bars, ...). Mais attention aux plages isolées sous les falaises de l'Ouest. Ces plages, de sable grossier ou graviers, voire galets, ne sont pas profondes, exposées à l'Ouest, et surtout sous de hautes falaises.

Les falaises ne sont pas encore complètement stabilisées, et de gros blocs se détachent encore. Sur une de ces plages, nous avons dû déménager tente et kayaks trop proches d'une coulée récente.

Les conditions météo

Dans tous les bars, les restaurants, même les plus isolés, il y a du wifi. Sur les plages on capte le réseau 3G/4G. Donc aucun problème pour capter la météo sur les sites qui vous conviennent, pour nous: Meteo France qui n'a pas de spots sur la côte Ouest, attention, et Poseidon choisir comme aire ionian, soit le lien suivant mais ...

Cette météo ne prend pas en compte les phénomènes locaux. Or avec ces falaises, ce réchauffement des terres, on a affaire dès 12h à un phénomène de vents thermiques, se renforçant vers 15h et ne faiblissant pas avant 19h. Ces thermiques sont parfois accélérés par un effet venturi, ils sont en plus de direction très variable, déviés par les falaises. La mer du vent se creuse un peu. Pour nous, en Septembre, nous avons connu de fortes rafales locales (5 à 8 Beaufort) alors que la météo "globale" annonçait des vents bien plus faibles.


Conclusion: il faut souvent naviguer tôt le matin, pour nous en Septembre, 8h30 sur l'eau, de façon à profiter des heures calmes. Et pour la traversée retour, nous avons plié le bivouac et petit-déjeuner à la nuit. Déoart 7h sur l'eau. Et nous avons bien fait!

Ceci n'empêche pas d'avoir de délicieuses journées avec "pétole", pas une ride, mer plate toute la journée.

Sur l'Ouest on n'est pas protégé et le passage le long des falaises peut être stressant vu le manque d'abri et la houle de NO ou d'Ouest.

Nous avons connu 2 journées "difficiles", voire très difficiles, autour d'Assos. Voir J3.

 Le billet de retour

Comme l'an dernier, 2 jours avant le retour prévu, coup de téléphone à Euromer qui fait la réservation pour nous. Hélas, les garages des ferrys sont tous pleins. Les camions, très nombreux, réservent toute la place. Il a fallu patienter 24 heures de plus. Donc attention.

vendredi 22 septembre 2017

Au camping Dessimi Beach sur Leucade

Une journée d'attente, car il n'y avait pas de place sur le ferry.
Restaurant au camping, avec un serveur très peu motivé : "pour les cafés allez à côté, parce que je vais faire la sieste"!
Il a fallu insister, en fin d'après midi pour avoir notre traditionnel café frappé.
L'après-midi, séance esquimautage pour Chantal. Des progrès, élève courageuse, mais il faut travailler plus.



La nuit grosses pluies, donc chargement après séchage.


Ensuite, chargement des kayaks sans problème, puis route vers le départ du ferry à Igoumenista. La ville est plus sympa que l'an dernier. On était resté dans la zone portuaire. Des places et rues piétonnes qui s'animent à partir de 18h, heure de l'ouverture des boutiques.
Dîner debout devant la voiture ! Et puis l'interminable attente du chargement des véhicules. J'ai heureusement rencontré un couple allemande/anglais de kayakistes qui avaient des kayaks identiques aux nôtres, et un programme assez semblable. Mais... sécurité hum hum. Pas de feux de détresse, pas de vhf, pas de pagaie de secours. 
On a bien discuté 1 heure, jusqu'à ce qu'on dérive vers la politique. Macron, Europe et la Grèce, jusque là Ça va et.... Brexit. Madame était de mon avis, monsieur non. Il a prétexté un coup de téléphone urgent pour stopper là. 

Ensuite cabine pour 4, jusque-là ça va.

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mercredi 20 septembre 2017

J12 Ithaque-Leucade

Très angoissés par la traversée, avec des prévisions mauvaises pour l'après midi, on se lève à 5h20. 7h sur l'eau.



De très bonnes conditions de mer.

Bien sûr, la traversée est longue, mais avec les conditions rencontrées ça à été un plaisir. 3h30, arrêts pipi en pleine mer qui nous ont permis de nous entraîner à la remontée dans le kayak, technique dite "heel hook".
Arrivée au camping de Desimi. Sans problème, yes.





Et maintenant, douches, sieste, douches, sieste.

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mardi 19 septembre 2017

J11 Fin d'Ithaque: la boucle est... bouclée

Toujours une excellente météo, on part tranquillement vers Kioni, notre but de mi-journee. Une grande traversée, une côte moyennement passionnante et monotone.
On arrive à 11h30 dans ce port rempli de bateaux de location qui démarrent à peine. Bon spectacle. Courses, et pile-poil pour l'apéro.



Ensuite, un bon restau, vin blanc...

On n'aurait sans doute pas dû. La deuxième partie, à peine 10km,s'annonçait tranquille, mais le vent s'est brusquement levé avec des rafales assez fortes, juste de face. Ouch. On a soufflé arrivés à la côte.
Retour au point de départ, la plage des chèvres. Toujours aussi belle.



Demain, bonne météo prévue pour la grande traversée. On se méfie des vents forts locaux. Donc départ prévu, 7h sur l'eau. Ouch.

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lundi 18 septembre 2017

J10 Koutsoupia - Ithaque.

Toujours une météo superbe, beau, chaud, mer plate, pas ou peu de vent.
Derniers coups de pagaie le long de Cephalonie, cap sur Ithaque pour une traversée qui durera 2 bonnes heures.



Solange est partie à la côte, comme souvent, et là, surprise de taille. Un gros ferry arrive droit sur elle, du moins c'est l'effet que ça faisait de loin.

Agrandissez l'image on distingue le kayak rouge de Solange.
Ensuite on se traîne de cap en cap, pour trouver une belle plage de pique-nique. Mais comme il y avait un voilier et un autre qui s'approchait, on change nos plans pour trouver une plus petite plage isolée.



Et puis çà se gâte, 1 voilier puis 2, puis... se mettent à l'ancre. Il y en aura 9 sur une petite zone.

En fait, ces "voiliers" de location, naviguent essentiellement au moteur. Ce sont des camping-cars de mer, avec le même instinct grégaire que leurs semblables terrestres.
On continue en passant devant la ferme à poissons qui fournit nos daurades et bars d'élevage.

Une grotte au passage.



On pense terminer sur une plage repérée l'an dernier. Un bar, un beau terrain plat à l'ombre des oliviers. On salivait déjà.
Bar disparu, camping interdit. En gros on s'est fait jeter.
On testera une autre plage, trop petite, avant d'arriver à une plage "aménagée", une table, un terrain aplati. Et on est seuls. Parfait.




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dimanche 17 septembre 2017

J9 Cap sud- Koutsoupia

Encore une journée parfaite pour ce qui concerne les conditions de navigation :mer plate, aucun vent. Ceci rend la technique de pagayage un peu monotone.
Dès le matin, au lever du jour, on se rend compte que le panneau indiquant que la d'une est une zone de nidification de la tortue craeva (?) est tout à fait correcte. Plein de petites traces de tortues au matin. Hum hum on a du marcher sur leurs pontes enterrées dans le sable.
Deux pêcheurs locaux, au lever du jour, ont une technique très particulière : l'un traîne un fil de pêche de 10m environs, au bout d'un roseau en marchant le long de la plage. Au bout du fil, un leurre de surface imitant une muge sans doute. Du coup de grosses muges viennent voir. Le pêcheur les repère un frémissement de surface, son compère lance un epervier, filet rond plombé, sur la zone. Un joli mouvement. Ils attrapent ainsi beaucoup de gros poissons. C'est fascinant.


Tout ceci n'empêche pas de prendre un solide petit déjeuner.

Départ mer belle. Rase cailloux.

Arrivée dans Poros, en même temps qu'un ferry. Même pas peur, la preuve.


Courses conséquentes, il 'ou faut au moins 2 jours d'autonomie. On reste raisonnables, pas de restaurant.

Douche sur la plage, c'est bon.

Départ sur une mer plate, il fait très chaud.



On arrive enfin au bivouac sur la plage isolée de Koutsoupia. 2 voiliers sont là. L'un musique techno à fond, l'autre par vengeance, musique classique à fond (Chostakovitch). Heureusement ils partent rapidement. La plage est à nous.




Apero pastis, olives, cahouetes bien mérité.
Ensuite, cours de cuisine, pas la grande cuisine non, celle du bivouac: combien d'eau, combien de temps pour le tipiak. Chantal a jeté le mode d'emploi.

Enfin recherche de météo avec explications sur le smartphone.


Et voilà.

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