lundi 12 septembre 2016

Propriano - Porto Vecchio: Conclusion

Le trajet réalisé:



J2, un peu énervé par la casse de ma dérive, j'ai pagayé sur 38km, vent portant mer assez forte (houle d'environ 2m). La gîte sur un bateau étroit et lourdement chargé est assez illusoire, sauf si on aime se mettre à l'eau. Il faut donc freiner sans cesse d'un coté, et pagayer au large (circulaire) de l'autre. C'est usant, et on perd beaucoup de vitesse notamment sur de la houle arrière.

J4, assez zigzag, je pars assez tôt le matin, 7h sur l'eau, mais dans les bouches ça va très vite: vent d'Ouest qui se renforce (3 à 4 Bft), mer du vent qui se creuse par place (il y a partout des hauts fonds). Je n'ai pas voulu tenter le sort. J'ai essayé puis retour vers la côte, puis réessayé. Mais seul ...

Le matériel:

J'ai voulu tester l'option kayak et chariot, sans voiture sur place. Donc aller en voiture à Marseille, dépose et chargement du kayak à l'entrée pour le ferry, parking longue durée (10€ / jour) de la voiture. Puis longue traversée des parkings avec le kayak sur chariot.

À l'aller avec "la méridionale" (Marseille - Propriano) le kayak c'est gratuit, on est considéré comme piéton! Au retour avec "Corsica Linea" (ex SNCM) 38€ pour le kayak. Le terminal 4 est à 5km du parking, donc taxi (12€).
Le chariot se démonte entièrement et facilement, je le range dans les caissons.

Sur les plages, option tarp.
Attention à bien assurer avec des pierres les différents points d'ancrage. Première nuit, violent vent d'orage qui arrache tout vers minuit. Vite sortir le sursac de bivouac, étanche, avant l'orage.
J'ai eu de la pluie quasiment chaque nuit.

Sur les plages, option moustiquaire et spray anti-moustique. J'ai été attaqué comme jamais.


Pour l'eau, il y a assez souvent des points d'eau (épicerie, commerce avec toilettes,...). J'avais une réserve de 10l, calée dans le cockpit derrière les cale-pieds. Plus 2 ou 3 litres pour la journée. C'est bien trop.

Pour la cuisine, j'ai eu un gros soucis avec mon réchaud qui a mis le feu à la bouteille de gaz (fuite au niveau du détendeur sur la bouteille). Vite le tout dans le sable, recouvrir de sable qui étouffe efficacement le feu. J'ai frôlé l'accident grave. Hum, à méditer.

Pour la navigation, cartes au 25/1000 récupérées sur ce site qui permet d'imprimer des cartes au format qui vous convient. Les fichiers pdf sont imprimés chez un photocopieur, les cartes sont plastifiées. Et voilà. Mais malgré ces cartes il arrive souvent de confondre un cap avec un autre (effet antécime classique an montagne). et là j'ai utilisé sur le pont dans sa housse étanche, un GPS de randonnée (Garmin Etrex 30, minuscule, très économe en batterie, avec des cartes OSM qu'on télécharge gratuitement pour toutes sortes de supports. C'est absolument parfait.

Sur le pont: pagaie traditionnelle de secours (version normale pas storm), la voile, la carte, le GPS, le compas, une bouteille d'eau, le leash de pagaie (essentiel pour prendre des photos en sécurité), le bout de remorquage (derrière moi, pont arrière), la pompe.

Dans le gilet: une fumigène, couteau, appareil photo, barres nutritives.

Dans la trappe de jour, devant moi: 2 autres fumigènes, VHF, papiers du kayak, barres nutritives.

La VHF ne m'a jamais servi (ouf). La météo est récupérée par téléphone avec la connexion Edge/3/4G. Presque partout disponible. Bon le site méto consult n'est pas toujours très précis mais au moins on a les avis de coup de vent.

L'énergie est assurée par un panneau solaire puissant(16W) couplé avec une batterie externe en cas d'urgence et un chargeur 5V multi supports (piles, batterie appareil photo).

Les conditions sur l'eau

Même si on ne peut prétendre à des généralités, ce qui a été surprenant sur cette côte sud-ouest c'est le découpage des caps et les très nombreux rochers affleurants, souvent loin de la côte.


Les changements de force, voire de direction, de vent et de conditions de mer ont été très rapides.

Les scooters de mer de Palavas, sont une nuisance, mais comparés à ceux du Sud de la Corse, ce sont d'aimables plaisantins. En Corse, les plages et baies surveillées et balisées sont rares, donc ces scooters font leurs évolutions à fond, à 5 mètres du bord, tournant autour des nageurs, des bateaux à l'ancre. Un bruit infernal, car ils "randonnent" en groupe (jusqu'à 8), on les retrouve partout (dans les grottes, au fond d'une baie calme). Je suis étonné que les voiliers et bateaux à l'ancre ne sortent pas un fusil pour calmer les ardeurs.

Les bivouacs

En cette période de l'année (début Septembre) les plages se vident le soir, et on peut bivouaquer tranquillement, mais attention à préférer les endroits où il n'y a qu'un accès piéton ou pas d'accès. Dès qu'il y a un parking on trouve des camping cars, des boutiques, ...
J'ai utilisé la carte et les points fournis par Carnets d'aventures (voir deuxième post). Leur classification avec un barème de 1 à 4 est intéressante, mais assez incompréhensible en ce qui concerne les plages dans "la réserve". Presque toute la côte est en réserve! J'ai appris que la pêche est autorisée. Attention pêche à la ligne, pas au fusil sous-marin (grosse amende et confiscation de tout).





samedi 10 septembre 2016

J5 Porto Vecchio

Rien à signaler, 7h15 sur l'eau, 4h de pagayage dans une mer calme.


Ça a été bien long.
A Porto Vecchio, je range tout, douche à l'eau douce qui me reste, et en route pour 1km vers le ferry. Je mettrai 1h30, arrêté par des kayakistes très curieux qui me posent mille questions, c'est sympa.
Voilà.

vendredi 9 septembre 2016

J4 Lavezzi ou pas ?

Lever 5h30, il a plu. Le tarp a parfaitement rempli son office. Juste le bas du duvet un peu humide.
Vite je démonte tout et je commence à préparer mon petit déjeuner. Mis en garde par une légère fuite de gaz au mini détendeur de la bouteille, j'ai mis à chauffer loin des affaires. Quand la bouteille à pris feu j'ai eu juste le temps de tout saisir (poils bien brûlés), balancer dans le sable, ensevelir le tout sous du sable. Ouf ça s'est éteint.
Bon, ça continue donc.
Du coup prudence, je sors de ma crique à 7h, et là, vent d'ouest 3 à 4bft, houle courte de travers.

J'y vais, droit sur les îles, mais c'est un endroit dangereux, les fonds remontent, la mer se creuse, bon, cap vers la côte, et puis ça mollit, allez Demi-tour vers les îles, et rebelotte , ça se creuse, j'ai hésité 3 fois, et abandonné juste devant Cavallo.

Ensuite 2 heures de nav au large, je coupe toutes les baies, de cap en cap.
Arrivée sur la plage avec parking, bar, restaurant. Bingo.


Du bar je téléphone et réserve mon retour demain. Porto Vecchio-Marseille, pas de cabine... Mais ça suffira pour moi.
Allez un bon restau sur la plage, ce soir une crique tranquille un peu plus loin.
Assez d'émotions pour la journée.
Tiens, entre temps la plage s'est bien remplie. Familles italiennes avec chiens.

Tout à coup, hurlements des chiens, c'était une vache sur la plage à 2m du kayak, pas de photo, dommage.
Une heure de kayak, et j'arrive sur la plage du bivouac, calme, en principe.

Ben non, comme il n'y a aucune bouée aucun surveillant de plage, la nuisance des scooters de mer est au maximum. Par paquets de 3 ou 3,évolutions en zig eag jusqu'à 5m du bord, gaz à fond entre les bateaux et les baigneurs. Bizarre qu'aucun fusil ne sorte.
Le soir j'attends bien longtemps que la plage se vide, pour monter le tarp.

Il reste juste deux voiliers.
Je commence une nuit tranquille quand j'entends un essoufflement tout proche. Je me lève, lampe de pêche, c'est un chien qui recherche de la compagnie. Il restera toute la nuit, abonnant un peu après les bêtes qui passent. C'est rassurant.

jeudi 8 septembre 2016

J3 Bonifacio

Après ce lever tardif, départ pour Bonifacio, nuages, pluie, vent fort 4bft de côté . Ça va être dur. Depuis le bivouac à la pointe de Ventilegne, je coupe la baie pour le capo di Feno. C'est toujours bizarre d'être loin des côtes, vent fort, mer du vent. De plus sans la dérive j'ai bien du mal.

Le cap est très découpé, rocheux, plein de cailloux à fleur d'eau.
Mais ensuite on a une vue magnifique sur Bonifacio jusqu'au capo Pertusato.
Hélas vent fort de face, j'ai un peu mal à l'épaule après les efforts d'hier.

Enfin arrivé en vue de Bonifacio , je visite la fameuse grotte. En fait, je tente. Mais entouré de bateaux de promenade, à fond la caisse, soulevant une grosse vague, j'attends mon tour. Ouf un créneau.


Je ne tente même pas d'entrer dans le port tellement il y a de trafic : ferry, 5 promenades qui m'entourent, je prends la fuite vers le Sud.

Enfin j'arrive au cap St Antoine, belle grotte pleine de... jet skis.
Bon plage St Antoine, pleine de randonneurs. Je m'arrête pour déjeuner, sieste, discussion avec un italien de mon âge, féru de kayak, on parle anglais ! C'est sympa.
Ensuite, je change de plage pour un bivouac paradisiaque. Plus de vent, mer plate, un peu de soleil. Haaaa.


Le soir, je rencontré un Corse très sympa, ça existe donc. Il était curieux de ma rando et on a bien parlé 1 heure de la Corse, de tout et de rien. Cool.

mercredi 7 septembre 2016

J2 quand ça va mal

Hier (J1) soir, après un repas expédié, je décide de planter le tarp.

Ça a l'air sympa. Mais on voit un arc en ciel au fond ? 

Je me couche juste après le soleil, donc vers 20h30. Et je suis content de moi, quelques gouttes de pluie.
Un peu plus tard je suis réveillé par des lumières au loin, sans doute des phares de voiture dans la montagne ?
Ben non.
Vers minuit, rafales de vent très fort qui couchent le tarp, piquets arrachés.
Je range tout, et, comme il fait très chaud je dors sans rien. Mauvais plan. Vers 1h,orage violent qui approche. Tonnerre, éclairs. Vite je sors le duvet et le sac de bivouac. Ouille c'est celui de Cathy,un peu petit. Bon après, ça douille: pluie violente. Le sursac est excellent, pas une goutte dans le duvet.
Au matin, rafales de vent fort, je sèche tout.

Sur l'eau à 8h,la houle à disparu, vent bizarre, assez fort en rafales.
Je m'arrête à Tizzano, 2 restaus moyennement sympa. Je bloque la dérive et tente de la débloquer avec le kayak sur la tranche qui retombe. Crac.

Quand ça va mal !
Je vais continuer après avoir été tenté de faire demi tour.
La suite sera sans doute dans 2 jours, pas de réseau.
Bon, un peu énervé je fais une grosse distance ? 35km
Vent dans le dos, petite houle 60cm,pas de dérive :c'est hyper pénible.
Et toute la journée avec nuages et pluie.
Le soir belle plage, dans la réserve et le long du sentier.
Comme les nuages sont très menaçants je plante le tarp. Au même moment des nuées de moustiques très agressifs.


Comme c'est mon jour, j'arrive à me blesser le pied en me l'avant les dents dans la mer. Grosse ecorchure.
Au lit 8h30,reveil 6h30 après une bonne nuit.

J1 Propriano

Arrivée du ferry à 7h, nuit calme malgré un vent très fort heureusement de l'arrière. Ce matin, vent faible, mer calme, beau temps.
Et météo France promet une belle journée :vent faible ou nul, et petite houle (60cm)faiblissante. Ben tout faux !
Je me suis dit, au début "dommage que Cathy ne soit pas là" et juste après, houle de 2m d'ouest, vent se renforçant 4 à 5 bft, mer croisée, passage de caps assez pénibles.



Finalement, je craque avant un cap qui s'annonce pénible et je me pose.
Je suis seul, température de la mer au moins 25.



Ah un détail pas sympa : depuis la Grèce je prends de plus en plus d'eau dans le cockpit, au moins 10l à l'heure. Ça devenait inquiétant. Je n'arrête pas d'éponger et d'ecoper. Un trou dans le kayak ? Ben non, en examinant ma jupe assez récente, elle a plein de petites déchirures. Réparation, à suivre.
Pas de réseau sur la plage, je posterai demain.
J'ai dîné à 17h (plus tôt que les canadiens !

lundi 5 septembre 2016

Sud Corse Marseille

C'est parti ! Marseille, le bordel intégral sécurité attentat(SA)
Donc après les essais de chargement, voyage tranquille, kayak sur le toit. Arrivée à la grille... fermée. Pas de pb je me gare un peu plus loin, transfert du kayak sur le goudron, chargement, et voilà. Es
Ensuite, je pose mon kayak devant la guérite d'entrée enfin ouverte, voiture au parking longue durée réservée, tout va pile poil. 1km de marché à pied, puis 500m de marche avec kayak en plein soleil, au milieu des voitures. On me dit c'est là j'y vais, ben non, il faut prendre le passage piéton. Super ! Avec le kayak ! Re super. Arrivé devant le bateau:

Un gars arrive en criant, SA... Demi tour pour l'enregistrement, mais il faut emmener le kayak avec vous SA.
Grrrrr. Tout à refaire.
Ensuite se garer presqu'au même endroit.
Puis au bout de 30 mn :mais vous pouvez entrer puisque vous êtes piéton ! Ah.... Mais il faut que je fouille intégralement le kayak, ouvrez tout. Ouch. Bon on défait les sangles, les trappes. Oh là des fumigènes... Sa., téléphone au capitaine, ça passe.
Refaire le chargement, monter en premier dans un ferry vide. Attacher le kayak sous un escalier, et voilà.

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samedi 3 septembre 2016

Sud de la Corse

Propriano - Porto Vecchio

Prévu début Septembre, en solo. J'utilise les points d’intérêts (bivouacs) repérés et annotés par Carnets d'aventures. Ça ressemble à ça:


Je ferai le trajet dans ce sens (aucune idée du pourquoi). Le billet est réservé, et ceci sans voiture! Parking à Marseille (réservé par internet, longue durée, 10€ / jour), kayak sur le chariot, et ... on grimpe dans le ferry comme simple passager.  À l'aller c'est gratuit, au retour il y a un léger supplément de 36€!
Ça simplifie beaucoup la gestion de la voiture sur place, et c'est sans doute assez sympa. À voir.
Billet de retour à réserver par téléphone avec Euromer (super sympa, super efficace). En effet, les ferry Porto-Vecchio -> Marseille c'est tous les deux jours.

Sur le trajet il y a beaucoup de réserves avec bivouac interdit. Pour les autres bivouacs tolérés, j'inaugure avec uniquement le tarp (ci-dessous en test à Maguelonne, près de Palavas), pas de tente. Le tarp est haubanné sur les deux pagaies traditionnelles que j'emporte.






Pour Charlotte: le tarp peut aussi se planter en "mode pluie", comme ici:


Test de chargement du kayak. Ça rentre !

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jeudi 16 juin 2016

Conclusion, considérations diverses

Le trajet

Il y a assez peu de choix de ferry, Ancône - Igoumenitsa. 15 heures de ferry. Aller, départ vers 14h, arrivée à Igoumenitsa vers 7h, ce qui permet d'être sur l'eau en début d'après midi à Denissi (Leucade). Mais il faut auparavant rouler pendant 10 heures depuis Montpellier. Les courageux le feront d'une seul traite, départ vers minuit. Nous avons segmenté avec un planté de tente à 50km d'Ancône, dans un camping désert, entre la route le train et l'autoroute. Mauvais choix!


Ensuite, embouteillages monstrueux d'Ancône (donc attention à ne pas être trop juste), on passe au check-in, et on se gare sur le parking d'embarquement, qu'on quitte à pied pour se balader dans la belle ville d'Ancône. Courses, bar, ...

Le ferry est un monstre.





Arrivée au petit matin à Igoumenitsa, 2 heures de route et le camping "Desimi beach". Le propriétaire est extrêmement sympathique. On peut garer la voiture dans un coin du camping pour 15 jours, on lui laisse les clés. Repas puis chargement des kayaks, et c'est parti.

Ci-dessous les cartes complètes cliquables, trajets, bivouacs, courses, arrêts pique-niques, arrêts techniques, ...






Quelques considérations

Les courses

Aucune difficulté pour faire le plein de fruits, légumes, eau. Pour l'eau, soit on achète de grandes bouteilles de 5l pour remplir les différents récipients (vaches à eau de 10l, posées dans le cockpit derrière les cale-pieds), soit on se pose dans un port et on recherche sur les quais les bornes de distribution d'eau pour les bateaux , par exemple à Fiskardo (mais ce n'est pas partout possible), ou bien on pirate l'arrosage automatique des plantes (conseil du bar, et utilisé par les bateaux à Sami).

Les bivouacs

On peut planter sa tente n'importe où, au moins en Juin! IL est de bon ton de demander aux commerçants locaux (restaus, bars, ...). Mais attention aux plages isolées sous les falaises de l'Ouest. Ces plages, de sable grossier ou graviers, voire galets, ne sont pas profondes, exposées à l'Ouest, et surtout sous de hautes falaises.

Or un très fort tremblement de terre a eu lieu le 5 Février 2014



Les falaises ne sont pas encore complètement stabilisées, et de gros blocs se détachent encore. Sur une de ces plages, nous avons dû déménager tente et kayaks trop proches d'une coulée récente.

Les conditions météo

Dans tous les bars, les restaurants, même les plus isolés, il y a du wifi. Sur les plages on capte le réseau 3G/4G. Donc aucun problème pour capter la météo sur les sites qui vous conviennent, mais ...
Cette météo ne prend pas en compte les phénomènes locaux. Or avec ces falaises, ce réchauffement des terres, on a affaire dès 12h à un phénomène de vents thermiques, se renforçant vers 15h et ne faiblissant pas avant 19h. Ces thermiques sont parfois accélérés par un effet venturi, ils sont en plus de direction très variable, déviés par les falaises. La mer du vent se creuse un peu.
Conclusion: il faut souvent naviguer tôt le matin, pour nous en ce début Juin  7h15 sur l'eau, de façon à profiter des heures calmes.

Ceci n'empêche pas d'avoir de délicieuses journées avec "pétole", pas une ride, mer plate toute la journée.

Sur l'Ouest on n'est pas protégé et le passage le long des falaises peut être stressant vu le manque d'abri et la houle de NO ou d'Ouest.

Nous avons connu 2 journées "difficiles" mais gérables. Vent de NO, portant donc, avec nos petites voiles sur l'Ouest et le Sud de Céphalonie (4 à 5 Beaufort), et surtout vent de SE (fraîchissant 5) avec houle de 1,5m SO, mer du vent formée, pluie, orage ...

Les traversées

Pour cette randonnée nous avons du réaliser des traversées: 4 à 6km en ligne droite. La première permet d'arriver sur l'île d'Arkoudi, qui ne propose absolument aucun moyen d'accoster (rochers déchiquetés, pas de plage). Bref il faut tenir compte de 15km sans abri.

De plus ces traversées sont sur le chemin de très gros ferries, bateaux de fret divers. Ces ferries vont très, très vite et ont une belle vague. Prudence donc. Nous avons commencé une traversée, et, au détour du cap un grondement important, puis un beau ferry jaune a déboulé plein pot. Juste le temps de faire demi-tour pour attendre le passage. Ensuite 5 à 6 belles vagues d'au moins 1 m de creux.





Donc, la météo, un compas, ....

Pour finir, ces îles sont magnifiques, l'eau est claire, à bonne température. Les grecs que nous avons côtoyés sont des gens accueillants, même si l'Europe et nos banques se conduisent très durement avec eux. Tout le monde ou presque parle anglais.

lundi 13 juin 2016

J12 Fin du tour. Conditions dures.

Départ du bivouac, 7h sur l'eau. La suite montrera qu'on a eu raison de partir tôt.


Au début très petite houle et vent faible, mais rapidement le vent force et surtout on a une grosse houle de plus d'1m50 croisée avec une grosse mer du vent. Tout ça ajouté au stress des ferry. On avait mis la voile, et c'était bien difficile à contrôler.


Les photos ne rendent pas les conditions de mer et de vent.
Arrivés à mi parcours, on a rangé la voile malgré le vent fort favorable. Trop difficile à contrôler.
Ensuite on a fait notre deuxième traversée dans une mer de plus en plus hachée. Rencontré quelques voiliers... au moteur.
Sur la fin, en vue de l'arrivée, mer plus plate, vent toujours fort, on a remis la voile pour un surf grisant.

Gros nuages, bourrasques, pluie. Hum.
On l'a fait, bravo Cathy car cette dernière journée était très dure.


Kayaks chargés sur le toit, on se réconforte au camping. Ce soir ferry avec cabine, ça va être grand luxe.

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